Comment un jour j'ai perdu mon désir pour finalement en faire mon métier.

Mon rêve ? Bâtir un monde d'amour et de désir

 

Bienvenue dans cette lettre écrite à l'encre de mes souvenirs. Je vous invite à découvrir comment je suis devenue architecte du désir. Découvrez la Julie d'avant et celle d'aujourd'hui. Elles ont quelques différences certes mais surtout un grand point commun : l'envie de partager ce qui les anime.

Alors, c'est parti, bienvenue dans un Avant-Après exclusif.  

 

Nom : Julie du Chemin
Profession : Architecte du désir

Ca me fait tout drôle d’écrire ces mots… Il y a quelques temps, j’étais encore Julie Van Rompaey, responsable de la Centrale d’achat à la Commune d’Ixelles et je ressemblais … à ça !


Où est passée la jeune femme plus discrète qui à un moment doutait d’elle, au point de faire un burn-out et de perdre tout désir d’avancer, de croire en elle ?

Oui le désir je l’ai perdu un jour d’été, en arrivant sur mon lieu de travail et en pleurant devant ma feuille blanche que je me sentais totalement incapable de remplir d’idées intéressantes et de beaux plans.

Ce désir qui nous tient en vie, ce désir qui nous donne des envies.

Paradoxalement (ou pas !), je l’ai retrouvé dans un cimetière. Sur un banc, en plein soleil, j’ai senti que j’étais vivante. Vivante parmi les morts et que c’était à moi de montrer la différence.

Évidemment, Rome ne s’est pas faite en un jour. J’ai repris goût à la vie petit à petit. Un morceau de chocolat à la fois, une note de musique après l’autre... 

Désir sexuel vous avez dit ?

« Il n’est pas de hasard, il est des rendez-vous » comme le chante Etienne Daho. Et si j’avais eu rendez-vous avec ma vocation le jour où j’ai perdu mon désir de femme ? Vous voyez, celui qui se niche aux creux du ventre, qui nous remplit de papillons et nous rend invincible ? Un jour, ce désir-là aussi, je l’ai perdu.

 

C’était lors d’une de mes premières longues relations amoureuses. Amoureuse je l’étais et mon compagnon n’avait rien fait de mal ou de moins bien. Je n’étais même pas surchargée par ma vie ou par des enfants que je n’avais pas encore. 

 

Juste, je n’avais plus envie. Comme ça c’est tout. Plus envie de faire l’amour, plus envie de me caresser toute seule, plus envie de sexe, plus de goût à ça. Voilà. Figurez-vous que j’ai même cru que j’étais « frigide » car j’avais lu cet horrible mot quelque part !

 

La situation s’est installée insidieusement, sans que je ne m’en rende compte. En apparence, tout allait bien : ma vie, mon couple, mon corps. C’est quand la relation s’est dégradée que j’ai compris. Ou plutôt encore plus tard, après la rupture douce mais inéluctable après des années de vie commune.

Un matin, je me suis réveillée et j’ai compris que quelque chose n’allait pas. J’avais laissé s’effriter puis s’effondrer mon désir sexuel. Par moi, pour moi. C’est ce jour-là qu’a commencé un chemin qui ne s’est jamais arrêté. Celui de la recherche de mon féminin, de mon désir de croquer la vie à pleine dents et de désirer pour mieux jouir et de jouir pour mieux désirer.
Quand j’ai vu à quel point, ce désir-là, fort, intense et évident me nourrissait dans tous les aspects de ma vie, j’ai eu envie d’en faire mon métier : Architecte du désir.

Aujourd'hui j'adore mon métier et ma vie de femme.
Je suis consciente que cette vie de rêve (le mien), je la dois aussi à toutes étapes par lesquelles je suis passée et je n'en renie aucune. Je pense qu'il y a en chacun de nous la capacité à transformer nos ombres en lumière et nos manques en désir.

Ma façon à moi de rendre ce monde meilleur est de continuer à désirer et à permettre à d’autres d’éveiller et d’entretenir ce désir dans leur vie.
C’est pour cela que je vis, que j’écris, que j’enseigne et que je crée.
Bienvenue dans mon monde : un monde de joie et de fête, un monde de passions et d’émotions, un monde de séismes et d’extases aussi … un monde rouge… rouge d’amour et rouge de désir.

Ca vous dit ? Alors, retrouvons-nous ce mercredi 31 janvier à 20h30 en direct pour une conférence live gratuite sur le thème « Retrouver son désir amoureux et sexuel ».
Julie