50 ans après Neil Armstrong, voici comment j’ai décroché la lune

Je rêvais d’être astronaute et de porter des oreilles de Mickey

 

La femme qui vous écrit n’a pas toujours porté du vernis ni voulu écrire des livres d’amour. Non. Car avant, j’étais juste une petite fille.

Mais pas n’importe quelle petite fille.

Une petite fille pleine de rêves…

Parmi eux l’un de mes plus anciens remonte à mes 4 ans.

A cette époque, j’allais jouer presque tous les jours chez ma voisine et meilleure amie : Valérie.

Nous inventions des jeux merveilleux et totalement déjantés comme « Singapour » qui consistait à glisser en chaussettes dans son long couloir en criant à tue-tête « Singapoooouuuuuuur ». Juste par ce que nous avions entendu une fois ce mot et l’avions trouvé hilarant.

Nous animions également nos propres émissions de recettes de cuisine (bien avant top-chef !) en préparant des vrais petits plats et commentant tout ce que nous faisions comme si nous étions devant une caméra.

Nous avions également notre propre radio et notre journal avec notre propre maison d’édition en pastels et crayons. Nous jouions « détectives » dans notre pâté de maisons en ramassant et interprétant tout ce que nous trouvions sur le trottoir et dans la rue.

 

Mais ce que je préférais, quand j’allais jouer chez Valérie, c’était regarder ses albums photos des Etats-Unis. Elle était partie en Floride, à Disney World, avec ses parents et j’adorais feuilleter les pages collantes de l’album en regardant l’univers magique et féérique de Disney.

Je lui demandais systématiquement si je pouvais porter son mythique chapeau de Mickey et j’arborais fièrement deux oreilles noires au-dessus de ma tête.

 

Très jeune, un autre rêve s’est accroché à moi : « devenir astronaute pour la Nasa ».

J’y ai cru assez tard, jusqu’à mes 18 ans en fait où, réussissant brillamment Sciences-Math, tous les espoirs étaient encore permis. Sauf qu’après, j’ai commencé le dessin, l’histoire de l’art, je suis tombée amoureuse et tout un tas de trucs qui ont changé la donne et là, boum, paf ! Adieu mes plans de voyageuse de l’espace !

Bon, cela tombait bien car mes yeux n’avait pas 10/10 (condition indispensable pour être astronaute paraît-il) et qu’en plus, à cette époque-là, je n’aimais pas du tout parler anglais (condition assez logiquement nécessaire pour travailler aux USA).

20 juillet 2019, je suis à Disney World et j’embarque dans une fusée

Il y a un an, j’ai promis à mon fils de l’emmener aux Etats-Unis pour le récompenser de se lancer dans ses études en immersion anglais. Mais ma vraie motivation se trouvait ailleurs…

Je voulais lui montrer que nous pouvons tous croire en nos rêves.

Car ce voyage, nous l’avons rêvé d’abord.

Voir Miami et sa grandeur américaine, se baigner sans l’Océan pacifique, courir le matin tôt avec les joggeurs le long de la plage, voir un vrai match de baseball (mon fils joue au baseball !), loger chez une famille d’Orlando en immersion et parler anglais avec eux, louer une voiture et remonter les highways en écoutant la musique à tue-tête, aller à Universal voir Harry Potter et à Disney réaliser mon rêve.

Je vous en passe car sinon je pourrais écrire un roman mais oups, ce n’est qu’un article de blog – vous êtes toujours là ?

Alors je vais juste vous raconter le meilleur moment de la fantastique journée que je viens de passer. Tout y était parfait. A sa place. Comme dans l’album.

Jusqu’au moment où mon fils et moi avons embarqué dans une fusée pour simuler un décollage.

Tout à l’intérieur de la cabine était réaliste et nous avons reçu chacun des instructions pour réagir pendant le vol. Quand j’ai vu mon fils prendre hyper au sérieux les consignes et me montrant les boutons sur lesquels appuyer, j’ai su que mes deux rêves se réalisaient en même temps : j’étais « pour du vrai » à Disney World en Floride et je réalisais mon rêve d’être une astronaute. Et cerise sur le gâteau : j’étais avec mon grand garçon de 13 ans qui, rendait cette réalité encore plus belle que mon rêve. 

La dernière chose que je veux vous dire avant d’aller dormir, c’est que ce soir plus que jamais, je crois qu’il est possible de réaliser tous ses rêves. Walt Disney est un merveilleux exemple de visionnaire et de génie. Steve Jobs aussi. Coco Chanel. Martin Luther King. Theodore Roosevelt. Et tant d’autres qui en ce moment m’inspirent et me donnent la force de réaliser mes rêves les plus fous. Parmi eux, celui de créer un monde plein d’amour. Et si certains me trouvent naïve, je m’en contrefiche. Je continuerai. J’ai plein d’idées, plein d’envies.

Et vous ? Quel est VOTRE grand rêve ?

 

Je vous envoie des pensées pleines de l’énergie du « tout est possible » américain et je vous embrasse tous. Au plaisir de réaliser ensemble ce monde d’amour.

 

Julie  

 

POST-SCRIPTUM(SSS)

PS : Bon, j’avoue, j’ai hésité longtemps à m’acheter les fameuses oreilles de Mickey, enfin Minnie ! Car au cas où vous ne l’aviez pas remarqué, je me suis un peu féminisée entre-temps (voir ma newsletter sur le garçon manqué que j’ai été ;-))

Finalement, j’en ai acheté une paire pour chacune de mes nièces et puis, je n’ai pas résisté à acheter le costume de l’astronaute de la Nasa pour mon filleul de 6 ans. On ne sait jamais … une vocation ça peut naître comme ça ! 

 

Re PS : si vous en voulez encore, voici la newsletter où je vous parlais déjà de réaliser ses rêves. C’était en arrivant à l’Ile de la Réunion il y a deux ans.

 

Re Re PS : Pour celles et ceux qui adorent les citations, voici celles cueillies pour aujourd'hui.